jeudi 28 juin 2012

CRITIQUE DE FILM THE RAVEN


Critique de film 2 - THE RAVEN " l'ombre du mal "




Une fois de plus, je vous propose une critique cinéma concernant un film sombre destiné aux plus grands, qui malheureusement n'est pas distribué dans beaucoup de cinéma.

J'étais un peu seule dans mon fauteuil, et je dois avouer qu'il y a de nombreux moments qui m'ont fait peur, de ce fait j'ai du fermer les yeux et me suis trouvée bien ridicule ! Cependant, j'ai tout de même apprécié ce film car John Cusack est un excellent acteur, que j'avais déjà vue dans le film "THE ILLUSIONIST " en 2006. Par contre je conteste la traduction complètement stupide de ce film, comment rendre un long-métrage en sobriquet de bas étage. The raven = l'ombre du mal , or raven signifie "corbeau" dans la langue de shakespeare et et donc une référence directe à l'oeuvre de ce poète incompris .




Ce film est réalisé par James Mcteique  le réalisateur de V pour Vendetta, sortie en 2006 . On y retrouve John Cuzak ayant aussi joué la même année dans une film du même genre L Illusioniste .
 L'histoire de cette fiction très sombre destinée à un public d’adultes du fait de scènes macabres particulièrement violente. Il s’agit d’une adaptation très romancée de la vie de l’écrivain maudit, quasiment inconnu et non reconnu dans son pays d’origine : Edgar Allan Poe. 
Une série de crimes abominables a lieu à Baltimore, aux Etats-Unis au XIXème siècle, et ces crimes ont pour particularités de s’être inspiré des nouvelles fantastiques de Edgar Allan Poe. Celui-ci se trouvera donc intimement mêlé aux troubles occasionnés par ses écrits et il devra romancer l’enquête à la demande de l’assassin lui-même. Les histoires inspirent les crimes, et le film romance de manière parfaite le lien entre l’homme maudit et le tueur qui de par son sadisme fait penser à un marionnettiste fou qui cherche à faire de ses crimes le plus parfait chef d’œuvre. Il s’agit ici d’une logique obsessionnelle mêlé à une folie récurrente chez les poètes de ce siècle.
John Cuzak, qui incarne le poète maudit satisfait le spectateur exigeant de par son jeu réactif et sa capacité à retranscrire la folie et le génie d’un homme qui reste dans l’oubli et l’alcool au profit de journaux avides de romans feuilletons de bas étages. Ce qui frappe le plus dans le contexte de ce film, c’est de constater qu’Edgard Allan Poe n’était reconnu de personne et que son talent n’était pas à la mesure de la vie qu’il menait. Rejeté de toutes parts, vagabond et ivrogne il ne trouve son réconfort que dans le brandy et laisse derrière lui des feuillets inachevés.  La réputation du poète en France était positive alors qu’aux Etats-Unis il se faisait trainer dans la boue et avait de multiples ennemis. Perdu dans sa solitude d’homme incompris, il 
tombe amoureux d’une jeune femme de la  haute société qui causera sa perte.

La musique de ce film est tendre et mélancolique, mais les moments de tensions et de meurtres nous glacent tant ils sont violent et morbides. Les plans rapprochés sont multiples et réussissent à faire ressentir l’angoisse et la folie d’une ville en proie à des crimes abominables.
Je recommande donc ce film pour le spectateur aimant les univers macabres et sombres, beaucoup plus terrifiant et nettement moins comique que les long-métrages de Tim Burton.  



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