dimanche 15 juillet 2012

CRITIQUE DE FILM : UN BONHEUR N'ARRIVE JAMAIS SEUL

UN BONHEUR N'ARRIVE JAMAIS SEUL

de James Huth, 2012

"Sacha aime ses amis, son piano, la fête. La nuit, il joue dans un club de jazz et séduit de jolies filles. Il vit dans l'instant, pour le plaisir. Sans réveil matin, sans alliance, sans impôts. Charlotte a trois enfants, deux ex-maris et gère une fondation d'art contemporain. Elle n'a aucune place pour une histoire d'amour. Tout les oppose. Ils n'ont rien à faire ensemble... Ils sont faits l'un pour l'autre."






Réalisé par James Huth, a qui l’on doit notamment certains succès comme  Serial Lover en 1998 et Brice de Nice en 2005 et d’autres navets, par exemple Hellphone ou encore Lucky Luke… Il renoue avec la bonne vieille tradition française c’est-à-dire un humour acide, cynique mais charmant à prendre à la légère pour faire croustiller notre été .
L’histoire est banale mais l’on s’émeut devant tant de simplicité. Un compositeur de musique publicitaire rêve de monter sa propre comédie musicale dont il serait l’auteur avec son meilleur ami. Mais le destin en décide autrement et après une réunion publicitaire, il tombe amoureux de la belle Charlotte qui se trouve être l’ex-femme de son patron. Une formidable idylle, drôle et burlesque naitra au sein de ce petit monde.

Le film a pour acteurs principaux deux grands noms du cinéma français et un géant du one-man show. François Berléand et Sophie Marceau, en couple séparé nous offre une idylle cynique et comique, tandis que le crédule Gad Elmaleh semble rire de bon cœur sur son piano. Le jeu des acteurs est excellent, et le charme s’opère entre sophie et gad, pour un couple passionné qui crève l’écran.
Gad Elmaleh, en plus de ses talents d’humoriste nous livre un de ses secrets et offre à son public des séquences rythmés au piano. Son humour et sa spontanéité font de lui une des personnalités préférés des français.  Sophie Marceau quant à elle reste séduisante et attractive pour vous chers messieurs, ce qui ne manquent pas de faire jaser la population féminine, jalouse des attributs de la petite sophie devenue grande après la Boum.
La B.O est signé par Bruno Coulais, s’étant déjà illustré lors de certains long métrages comme les Choristes ou encore faubourg 36.
Et comme je suis trop sympa je vous offre la musique du film How Could I let you go interprété par Gad à la fin du film. howcouldiletyougo
Le monde de la publicité est abordé sous un angle moins acerbe que 99fr, mais le placement de produit dans le film reste un peu trop présent à mon gout. ( Bague Chanel, Sac Lancel, et Apple computer…).
Je recommande donc vivement ce film, qui loin des comédies triviales et sans intérêt reste léger et frais pour nous reposer agréablement du marasme parisien et du temps breton que nous subissons depuis déjà bien trop longtemps.























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