mardi 18 juin 2013

EPITAPHE AU DORMEUR SANS ETOILE : VENT FRAIS ESTIVALE



EPITAPHE AU DORMEUR SANS ETOILE

Capitale, c'est capitale comme ville Paris ?


Quand je vois Paris, avec son bitume gris
Je me dis qu'il y a sans doute quelque chose de plus beau
Que quelque part d'incapables,
Nourissent des oiseaux.
Je me ravise alors et me garde de dire;
Que le Paris qui vit,
Sa place est dans mon coeur.






Frivolité florale

Un bouquet de rose, face à un pot d'orchidée, quel jolie duel ! L'un prône le classicisme, le romantisme est des effluves enivrantes. L'autre proclame son exotisme, sa fraîcheur, et sa longévité imperturbable.
Et pourtant, de ces deux douceurs, lequel est celui qui garde son souvenir dans les cœurs ?
Un bouquet de rose, offert pour milles occasions, heureuses ou tristes, charmantes ou surprenantes. L'orchidée prétend aussi être de la partie. Mais de ces deux là on ne retient que la douceur, le charme et le plaisir de les voir posés sur une table, immobile et orgueilleux se confrontant de tige en pétale pour capter les regards.
Alors qu'un bouquet de fleurs sauvages, cueilli un peu au hasard sur les bords d'un chemin, arrangé à la hate sur le pas d'une porte, brille par sa simplicité et détonne par sa composition. Fleurs éphèmères, blé doré, et tiges des bois s'y côtoient sans jalousie aucune. Aucunes d'entre eux ne veut avoir la plus belle place au sein de la maison, aucuns d'eux ne désire un de ces grands vases, où l'on se sent important.
Ils savent bien que la simplicité n'est pas l'apanage des tables de réceptions, des salons et des majestueux guéridons.



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