lundi 24 juin 2013

VIDEO POST 4 - MONOLOGUE D ANTHOLOGIE AU CINEMA

VIDEO - POST 4


Cette fois ci j'ai décidé de partager avec vous les discours ou les répliques de film qu'une fois de plus je trouve magnifique et très pertinentes pour la plupart. Vous l'aurez sans doute remarqué, les thèmes de justice, de loi et de respect sont au cœur des dialogues que je vous propose en cette heure tardive. Le bac de philosophie s'est terminé depuis peu, mais si seulement les réflexions de ce genre pouvait agir de manière pérenne dans nos têtes !

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  LE DICTATEUR, discours de fin 

A chaque fois que je regarde et entend ce discours, je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il est aujourd'hui et plus que jamais, tristement d'actualité. Mais pouvons nous vraiment oser dire que ce discours est une prophétie, une catastrophe déjà vécue dans nos sociétés ? Je pense qu'il s'agissait d'une mise en garde, et que les bons penseurs de l'époque, n'avait sans doute pas saisi la gravité et le retentissement que prendrait la tournure des propos de ce "dictateur". 
 En tous les cas, un grand moment d'exception au cinéma, de par la force des propos, et petite touche de modernité, la bande son signée Hans Zimmer pour rajouter du panache au propos de Chaplin.




 "...Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n'est pas mon affaire.
Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne.


Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions,
les êtres humains sont ainsi faits.

Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur.
Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne.

Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains.

Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l'avons oublié.

L'envie a empoisonné l'esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine,

nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang.

Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes.
Les machines qui nous apportent l'abondance nous laissent dans l'insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques.

Nous sommes inhumains à force d'intelligence,

nous pensons beaucoup trop et nous ne ressentons pas assez.

Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d'humanité.

Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse.

Sans ces qualités humaines, la vie n'est plus que violence et tout est perdu.

Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres,
ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l'être humain,
que dans la fraternité, l'amitié et l'unité de tous les hommes.

En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d'hommes, de femmes, d'enfants désespérés, 

victimes d'un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.

Je dis à tous ceux qui m'entendent:

Ne désespérez pas !

Le malheur qui est sur nous n'est que le produit éphémère 
de l'habilité,de l'amertume de ceux qui ont peur 
des progrès qu'accomplit l'Humanité.

Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront,
et le pouvoir qu'ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples.

Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr.

Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes,

à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves,
enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu'il faut faire
et ce qu'il faut penser, qui vous dirige, vous manoeuvre,
se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail.

Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains,

ces hommes-machines avec une machine à la place de la tête
et une machine dans le coeur.

Vous n'êtes pas des machines !

Vous n'êtes pas des esclaves !

Vous êtes des hommes !

des hommes avec tout l'amour du monde dans le coeur.
Vous n'avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain,
ce qui n'est pas fait d'amour.

Soldats ne vous battez pas pour l'esclavage mais pour la liberté.


Il est écrit dans l'Evangile selon Saint Luc
"Le Royaume de Dieu est dans l'être humain",
pas dans un seul humain ni dans un groupe humain,
mais dans tous les humains, mais en vous,
en vous le peuple qui avez le pouvoir.
Le pouvoir de créer les machines,
le pouvoir de créer le bonheur.
Vous, le peuple, vous avez le pouvoir.
Le pouvoir de rendre la vie belle et libre,
le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.

Alors au nom même de la Démocratie,
utilisons ce pouvoir.
Il faut tous nous unir,
il faut tous nous battre pour un monde nouveau,
un monde humain qui donnera à chacun l'occasion de travailler,
qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.

Ces brutes vous ont promis toutes ces choses
pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient.
Ils n'ont pas tenu leurs merveilleuses promesses ; jamais ils ne le feront.
Les dictateurs s'affranchissent en prenant le pouvoir
mais ils font un esclave du peuple.

Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses.


Il faut nous battre pour libérer le monde,
pour renverser les frontières et les barrières raciales,
pour en finir avec l'avidité, avec la haine et l'intolérance.



Il faut nous battre pour construire un monde de raison,
un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur.


Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous 


V POUR VENDETTA, discours sur la justice et la liberté




 Bonsoir Londres. Permettez-moi tout d'abord de vous présenter mes excuses pour cette interruption. J'aime, comme beaucoup d'entre vous le confort du train-train quotidien, le sentiment de sécurité et la tranquillité que procure ce qui est familier et répétitif. Je les apprécie, comme tout à chacun. Mais dans cet esprit de commémoration qui prévoit que les évènements importants du passé, habituellement associés à la mort d'un individu, ou à la fin de quelque horrible bataille sanguinaire, soit célébré par de sympathiques congés, j'ai pensé que nous pourrions célébrer ce cinq novembre, jour hélas oublié, en consacrant un court instant de notre vie quotidienne à nous asseoir et bavarder un peu. Il existe bien sûr des personnes qui ne veulent pas que nous parlions. Je soupçonne qu'en ce moment même, des ordres sont aboyés dans des téléphones et que des hommes armés vont bientôt se mettre en route.

Pourquoi? Parce que, Même si l'on peut substituer la matraque à la conversation, les mots conserveront toujours leur pouvoir. Les mots sont le support de la compréhension et pour ceux qui les écouteront l'énonciation de la vérité. Et la vérité c'est que quelque chose va très mal dans ce pays, n'est ce pas ? 

Cruauté et injustice. Intolérance et oppression. Et la où, auparavant, vous aviez la liberté de faire des objections, de parler comme bon vous semblait, vous avez maintenant des censeurs, des systèmes de surveillance vous contraignants à la conformité et sollicitant votre docilité. Comment est-ce arrivé ? Qui est à blâmer ? Bien sûr, il y a ceux qui sont plus responsables que les autres et qui devront en rendre compte mais... 

Encore dans un souci de vérité, si vous cherchez le coupable, regardez simplement dans un miroir.

Je sais pourquoi vous lavez fait. Je sais que vous aviez peur. Qui pourrait se vanter du contraire ! Guerre, terreur, maladie. Une myriade de problèmes a contribué à perturber votre jugement et à vous priver de votre bon sens. La peur a pris ce quil y a de meilleur en vous. Et dans votre panique vous vous êtes tourné vers Adam Sutler, aujourd'hui chancelier. Il vous a promis de lordre, il vous a promis la paix. Tout ce quil a demandé en échange, cest votre consentement silencieux et docile. La nuit dernière, jai cherché à mettre fin à ce silence ! La nuit dernière jai détruit le Old Bailey pour rendre la mémoire à ce pays. 
Il y a plus de 400 ans un grand citoyen a voulu ancrer à jamais le cinq novembre dans nos mémoires. Il espérait rappeler au monde qu'impartialité, justice et liberté sont plus que des mots. Ce sont des principes. Alors si vous n'avez rien vu, si vous ignorez toujours les crimes de ce gouvernement, je vous suggère de ne pas commémorer le cinq novembre. Mais si vous voyez ce que je vois, si vous ressentez ce que je ressens, si vous désirez ce que je désire, alors rangez vous à mes côtés dans un an à compter d'aujourdhui devant les grilles du parlement et ensemble nous leurs offrirons un cinq novembre gravé à jamais dans les mémoires !!!


LE TEMPS D'UN WEEK END

Fabuleuse plaidoirie d'Al Pacino, grand acteur et au sommet de son art. Il joue un ancien colonel déchu de la guerre du Vietnam qui prend parti pour défendre Charles, un étudiant d'une prépa pour le prestigieux collège d'Harvard. Toute la subtilité de son jeu tient au fait qu'il joue un aveugle, une plaidoirie tout simplement poignante. je n'ai malheureusement pas trouvé l'extrait de ce monologue d'anthologie...





WILL HUNTING, monologue de Will à la NSA

Cette fois-ci un registre beaucoup plus cru, mais la verve de Will nous démontre bien que le cinéma ce n'est pas forcément que des beaux mots assemblés, mais du sens. Will est un de ces génies que l'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie. Il résous les problèmes de maths en quelques secondes, mais loin de vouloir en faire sa réussite, il consacre son temps à des escapades entre la prison et ses rendez-vous chez le psy pour tenter de le remettre vers le droit chemin...Un film que je vous conseille fortement! 



Disons que je travail à la NSA, et qu'on dépose un code sur mon bureau, un code réputé inviolable. Mettons que je tente ma chance et mettons que le déchiffre. Là je suis trés content de moi parce que j'ai bien fait mon boulot. Mais c'était peut être le code de l'emplacement d'une armée rebelle au moyen orient ou en Afrique du nord, et une fois que l'on repere le lieux, on bombarde le village où les rebels se cachent et 1500 personnes que j'ai jamais vu, qui ne m'ont jamais rien fait, sont tués.

Et les politiciens ils disent 'envoyez les marines pour assurer la sécurité' parce qu'ils en ont rien à foutre, c'est pas leur gosses qu'ils envoient se faire descendre. Comme eux ils sont jamais allés au feu parce qu'ils étaient tous planqués dans la Garde Nationale. C'est un pauvre mome de Boston sud qui se prend un shrapnel dans les fesses. Et il revient pour apprendre que l'usine où il travaillait s'est exportée du pays d'où il vient d'arriver. Et le mec qui lui a filé le shrapnel dans le cul, c'est lui qui a son job, parce qu'il bosse pour 15 cents par jour, sans pause pipi. Maintenant il comprend que la seule raison qu'il y avait de l'envoyer làbas, c'était de mettre en place un gouvernement qui nous vendrait le pétrole pour pas cher.

Et bien sur, les compagnies pétrolières exploitent le conflit qu'il y a eu pour faire monter leur prix et se faire du même coup un beau p'tit bénèf.

Mais ça aide pas mon pote qui travail pour des clous. Il traine un max à livrer le pétrole bien sur. Peut être même qu'ils vont employer un alcoolique comme capitaine, un buveur de Martini, qui s'amuse à faire des slaloms entre les icebergs. Jusqu'au jour où il en tape un. Le pétrole se déverse, et ça tue toute vie dans l'Atlantique Nord. Alors là mon pote est chomeur, il a pas de voiture, et c'est à pieds qu'il se cherche des jobs. Ce qui est pas marrant parce que le shrapnel qu'il a eu dans le cul lui file des hemoroïdes. Et puis en plus il creve de faim parce qu'à la soupe populaire on lui propose de la morue de l'Atlantique nord, avec de l'huile de moteur..."


                                      GABIN, LE PRESIDENT

Nous y sommes tout à fait...Amis politiciens, veuillez passer votre chemin ! 



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