lundi 4 juin 2012

Critique de film - Blanche Neige et le Chasseur de Rupert Sanders







Voici ma première critique cinéphile concernant le film Blanche Neige et le Chasseur, en salle le 13 juin, j'ai pu assister à une projection presse en avant-première puisque je travaille en ce moment pour un site d'actualités en ligne sur lequel je poste quelques chroniques . J'ai été très gentiment accueilli au centre de production Universal France à Paris, on m'a remis un booking presse ainsi qu'une charmante petite sacoche en cuir estampillé de l'arbre de blanche-neige, mais comme on dirait celui du retour du roi, je ne dis rien !
Le centre Universal dispose d'une petite salle de cinéma pour environ 100 personnes aménagé pour les projections destinées à la presse . J'avais à côté de moi des chroniqueurs très sérieux qui notaient pleins de trucs sur leur bloc note, j'étais un peu gêné parce que je n'étais pas sujet aux mêmes occupations qu'eux... check Gsm/ Check Facebook / Check goodies !


En salle le 13 juin 2012
Rupert Sanders signe ici son premier long métrage après avoir affolé le petit monde des courts-métrages publicitaires. C’est la deuxième adaptation cinématographique du célèbre conte pour enfant, que beaucoup connaissent grâce à Disney, quelques semaines après la version rose bonbon et humoristique de Tarsem Singh . Les deux adaptations se font la part belle des box offices internationaux pour l'instant, mais je doute du succès de cet opus en France. Cette adaptation semble être réservé aux jeunes adolescents et aux adultes, car il y a beaucoup de scènes de combat et l'ambiance y est très sombre. On est loin des lèvres carmins et de la bonhommie des nains rentrant de la mine comme nous les connaissions.

Le film en soi est beaucoup trop long et l’adaptation reste trop fidèle à l’histoire originale, cela manque de piquant. Concernant le casting alléchant que nous proposait Rupert Sanders, on reste un peu sur notre faim malheureusement.
Charlize Theron, qui prétend s’être inspiré de l’acteur Jack Nicholson pour jouer son rôle, passe les trois quarts du film à crier, à s’affaisser et à implorer l’aide du temps pour préserver sa jeunesse. On remarque seulement les superbes tenues haute couture qu’elle porte gracieusement durant tous le film. Kristen Stewart, n’était semble-t-il pas présupposé pour le premier rôle, mais sa pâleur vampirisante de Twilight l’aura sans doute aidé à jouer dans cette aventure. Son jeu est plat, un peu Disney sur les bords, en soi beaucoup trop naïf et cette dite naïveté dessert bien certaines incohérences du film que vous décèlerez par vous-même .

L’acteur de Thor, Chris Hemsworth, actuellement à l’affiche pour d’autres films comme la cabane dans les bois, et the avengers nous sert un jeu d’acteur sans convictions, certes un peu sentimental sur les bords mais rien de plus.
Le cadre de tournage est cependant magnifique, les paysages du films débordent de détails et nous font penser aux univers de Tolkien, avec ses grandes plaines verdoyantes, ses marécages emplis de pièges et ses sombres donjons.
La musique du film n’est pas exceptionnelle, entrainante pour certaines scènes d’actions, qui restent d’ailleurs les seules distractions véritables de ce film, et encore !
En effet, il faut attendre l’arrivée des sept nains déchus, à présent ivrognes et voleurs, pour pimenter un peu l’action. Le problème majeur de ce film étant en effet le rythme de la narration, haletant et s’essoufflant par instant.





Le film se veut aborder certaines préoccupations actuelles comme la peur du vieillissement chez les femmes, qui rêvent de découvrir la vie éternelle. De plus, on constate une léger parallèle psychologique entre les travers difficiles d'une enfance et les conséquences que cela produit sur l'âge adulte. Très manichéen ce long métrage nous offre une vision tranchée de l'univers de Tolkien, et les fans du 7e art reconnaitront sans difficultés de nombreuses références à des géants comme Miyazaki. Un chevalier charmant, une méchante mâratre, des cavaliers noirs et une jeune fille en fleur pure et blanche comme la neige...voici en quelques phrases le rapport des principaux protagonistes.

En définitive, on est déçu par ce premier opus, sombre et trop parfaits au niveau des effets spéciaux. Le lyrisme semble absent, mais heureusement certaines idées du réalisateur sont innovantes et imaginatives, on attend donc la suite avec suspicion en espérant que Rupert Sanders nous offre un épisode un peu moins clichéique et si possible avec une happy end, moins « happy » justement…







3 commentaires:

  1. Super article Mademoiselle Banou, continue comme ça !!!!!!!

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  2. merci, c'est très gentil ! j'en referai de nouvelles, concernant l'ombre du mal, par le réalisateur de V pour Vendetta ainsi que le Lorax, film produit par la l'équipe de Moi moche et méchant
    qui es-tu donc cher anonyme ?

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  3. Moi, j'ai bien apprécié ce côté obscur associé à cette histoire pour enfants ...

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