lundi 13 août 2012

LIFESTYLE - TREVES DE PLAISANTERIES LES VACANCES SONT FINIES ( pour moi )

Oui, vous avez bien lu...Je ne suis plus en vacances puisque comme je l'avais décidé je me suis mise à bosser cet été!
les photos sont prises avec mon Iphone, nouveau joujou que j'étrenne comme une folle furieuse depuis deux semaines...

en vacances

Premier job d'été et premières difficultés je ne vous le cache pas.
Je travaille comme vendeuse dans un magasin de Valises à Paris, et je dois admettre que c'est très physique et pas aussi intéressant que je ne me l'imaginais, mais bon; c'est toujours une expérience à mettre en plus sur le C.V ! Et puis je n'ai pas le droit de me lamenter parce que je voulais travailler à n'importe quel prix, tout pouvait me convenir excepté de vendre mon honneur ;)
Cependant malgré les contraintes d'un job d'été, ça me permet d'avoir une petite enveloppe pour la rentrée.

Mais ce matin alors que je pleurai mes chères vacances disparues, un laps de temps m'a été accordé par je ne sais quelles divinités!
En effet, ma boss avait complètement oublié de me dire le jour exact de ma reprise qui est jeudi !
Bon, au début ça ne m'a pas trop enchanté parce que je met tout de même 45mn pour me rendre à mon boulot, et que de ce fait je dois me lever aux alentours de 8h. Donc entre rester faire une journée d'heure sup ou retourner dormir chez moi, je vous avoue que je préférais les heures sup' !
Il s'agit de la Sainte Flemme parisienne chronique qui suggère que Non je n'ai pas envie de me retaper 2 lignes de métros + 1 train pour rentrer chez moi de mauvaise humeur alors que si j'avais été étourdie je ne me serai même pas levée! Nan mais oh :)

de retour a paris 

Mais ma boss m'a gentiment congédié et je me suis retrouvée dans la rue métro République à 10h08 exactement, à douter de l'avenir et des préoccupations essentielles de ma journées ( si au demeurant il y en avait ). Et que fais une fille démunie dans la rue avec des magasins autours...?
 Eh bien elle va fureter et acheter comme une grande furie. Mais je ne suis pas une fille en fait. ( FAIL ) Si je suis une fille mais je déteste acheter sans réfléchir, comprenez ici que les achats impulsifs je préfère ne pas connaître. Mon banquier est rassuré je crois bien!
Cependant mon dernier passage shopping ayant été un peu trop excessif, je me suis promise d'être raisonnable et n'ai donc acheté que peu de choses.



Non, en fait le plus drôle c'est que après ma balade d'infortune à Chatelet, je me suis dit qu'une petite bouffée de culture ne serait pas mauvaise.
C'est assez exceptionnel quand j'ai le temps de faire ce genre d'activités, mais j'y prend un grand plaisir surtout lorsque je suis seule. C'est comme le shopping, je n'aime pas m'embarrasser d'une personne qui juge ce que moi j'ai décidé de juger par moi même. Après oui, on cause mais pas avant. C'est mon côté vieux loup solitaire qui refait surface, je ne mors que des molaires de droite donc pas de danger !

structure d'un escalier du centre pompidou



Donc me voilà à 14h faisant la queue pour accéder à l'exposition temporaire sur Rechteir, un peintre photographe contemporain. Les deux expositions permanentes sur l'art moderne et contemporain étant gratuites en vue de mon jeune âge en dessous de 26 ans ! Le dernier musée ou je suis allée doit être le musée des Arts Décos qui est vraiment passionnant et les expositions permanentes sont vraiment intéressantes. J'avais été découvrir Hussein Chalayan, designer un peu spécial.
Ce que j'aime dans les musées c'est que l'art c'est presque une petite victoire pour l'oeuvre qui réussit à séduire le spectateur. Et puis, cette lutte se fait en silence et ne se pratique que par le regard...



vue du 4e étage du centre

 Je me pointe dans les premières salles de l'exposition. J'y suis allée un peu par curiosité, et surtout parce que cet artiste était photographe. J'apprend en lisant les panneaux qu'ils a commencé à photographier, puis à peindre ses photos en faisant tirer ses négatifs en double ce qui lui permettait ensuite de repasser sur le mince filigrane avec une brosse ou un pinceau.
J'admire son travail de destructuration du mouvement, et de mise en profondeur des sujets un peu trop scolaire à mon gout ( fleurs, cranes, portraits ).
Puis arrive une transition O combien douloureuse pour le petit être sensible à l'art classique que je suis. Je n'ai pas dis que je n'aimais pas l'art moderne mais il y a tout de même certaine limite.
Après son engouement pour la photographie, R. s'est passionné pour l'art moderne et ces oeuvres un peu ...bref, pas vraiment à même de faire battre mon coeur, s'enfilent dans 3 ou 4 salles suivantes. Il a peint de grands tableaux avec de la peinture grise et les a apellé " grey" , ou encore il a recommencé à peindre des toiles grises, mais les a mises sous un verre translucides, je vous laisse le soin d'imaginer le nom de l'oeuvre.
Cependant certains travaux de peintures sur photos sont assez époustouflants et créent une impression de profondeur et de trois dimensions. Cela eut pour effet bizarre de me mettre mal à l'aise.
Et comme toujours le morbide a sa place, malgré l'artiste lui même qui fut le témoin des exactions nazis de la 2nde guerre mondiale. Ambiance.
Je ressors un peu perplexe...Hussein Chalayan frolait la névrose et là  c'est Gerhard Richter qui bouleverse la vision opportuniste que j'avais à l'égard d'un simple carré.




Heureusement je rattrape ma déception avec le musée d'art Moderne et d'art contemporain, qui m'occupent pendant toute l'après-midi. Il y a de tout, du Braque, du Picasso, du Matisse, du Doisneau, Du Klein, du Kandisky, du Andy Warhol pour ne citer que les plus connus. Je suis conquise.
En sortant du centre après 4h de visites plus ou moins intensive, je me rend compte que j'aime cet endroit du fait de sa population ecclectique. On  y croise vraiment de tous, et venus de tous les horizons. La majorité sont des étudiants hipsters qui fuient les expositions permanentes pour ne se concentrer que sur le temporaire, que le temporaire, rien que le temporaire. Ils se rassemblent en petit troupeaux ou en bande de 3 autours d'une oeuvre ( que je trouve moche, nulle et inutile ) et ils palabrent en parlant d'intensité, de profondeur, de vision avant gardiste de l'artiste et j'en passe. Enfin, après ce rituel de 20mn, comptez 4mn par oeuvres, ils vont se rouler leurs petites clopes aux terrasses et redeviennent les maitres de la société de consommation qu'ils banissaient deux mètres plus loin.
Les jeunes couples sont aussi présents à mon grand étonnement, les mamies du mercredi sont là et ne s'offusquent presque plus que leur petit enfant adoré ait plus les yeux rivés sur l'écran de sa DS que sur le fabuleux découpage de Matisse qui se tient devant sa petite trombine.




Pour finir quelques photos de cette journée et de l'exposition :



TRANSITION DE FOU : OUI J AI RACHETE DES LUNETTES SANS CORRECTION ( ça ne sert à rien, mais je crois que je suis accro. J'espère que ça se soigne ) 













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