mercredi 2 juillet 2014

HUMEUR - ces modes écolières qui ne font qu'un temps mais qui nous marquent



Dernièrement, je me faisais la réflexion avec un ami, que les modes écolières passent mais ne disparaissent jamais vraiment.
Chacun a connu, lors de son enfance de multiples modes dans la cour de l'école, qui rendaient les gosses entre 5 et 10 ans presque élitiste, à se grouper et à distinguer la masse, de ceux qui étaient "à la mode ".
En effet, la mode vestimentaire n'a je pense encore guère d'attrait pour les jeunes enfants, qui préfèrent se tourner vers des accessoires, des petits élements customisables, ou des jouets inventifs.

J'ai souvenir d'une mode très ludique et qui monopolisait les garçons, rivalisant d'adresse pour ticker une pépite, un calot, ou encore une bille chinoise.
Les billes étaient en effet lourdes et belles à tenir en main, et quelle satisfaction éprouvions nous lorsque nous revenions de l'école, le sac lourd et pesant de merveilles.
Dans mon école primaire, elles furent rapidement interdites, puisqu'un petit malin trouve drôle de les lancer en l'air, ce qui causa un dégât qui fut le premier et dernier, le directeur n'ayant que trop apprécié le rond d'olive dans sa fenêtre, en plein mois d'hiver.

Qu'à cela ne tienne, les billes furent remplacées par une nouveauté : les pogs, sorte de petits cercles durs en cartons, avec des imprimés tels les héros de disney, ou les derniers dessins animés à la mode. Là encore, les pogs rares se différenciaient des simples unis.
La notion de rareté apparaît je le pense, la première fois dans les cours d'école, et tous le monde se met à la recherche de cette rareté, si insignifiante soit t-elle.
Le jeu avec les pogs consistaient à former une pile, et à ticker cette dernière dans l'espoir de faire tomber ceux du haut, qui étaient les plus brillants, et les meilleurs monnaies d'échanges.

Mais les pogs, ne durèrent aussi qu'un temps, et furent happés par la mode des scoubidous, ces noeuds ludiques et simples à faire. Chacun y allait de son scoubidou dans la cour, et les écoliers que l'on admirait le plus étaient ceux qui arrivaient à faire des hélicoptères, ou autres formes incroyables à mes yeux.

Vint ensuite, la mode des beyblades, sorte de toupies de combat, inspiré d'un dessin animé japonais du même nom. Les déclinaisons d'armures et de structure de toupies étaient infinis, et l'on se battait pour avoir les pièces qui permettaient d'achever la toupie adverse.
Le jeu consistait d'abor à mettre en place une arène, et deux adversaires s'affrontaient en lançant leurs toupies préalablement armé d'un disque ralentissant l'adversaire. C'était le début de la stratégie, puisqu'il fallait veiller à ne pas trop armer sa toupie, de crainte à ce qu'elle perde de sa vitesse et s'arrête la première.

Ce jeu coutant relativement cher, il ne dura que peu de temps dans la cour de récré.
Il fut suivi d'une mode qui allait ensuite se répéter : celle des cartes à jouer.
A vrai dire, nous nommions cela carte à échanger, car les règles du jeu étaient bien trop complexes ( construire un deck, le défausser, rajouter un Point d'Ex. ) 
Se sont donc suivis les cartes Pokémon, les cartes Yu gi Ho, et les cartes Magic.

Mais ces cartes dont l'univers étaient jugés trop sombres par les parents, et trop garçons par les petites filles furent délaissées à leur tour pour les Diddls.
Cette petite souris créa la plus grande émulation qu'eut connu la cour de mon école primaire.
Je me souviens que partout, l'on s'échangeait des feuilles Diddls, des crayons Diddls, ou encore des timbres ou des gommes.
Bon nombre de mes amis arrivaient en cours de récré, les bras chargés de classeurs où elles rangeaient amoureusement leurs feuilles, qui étaient classées selons leurs catégories : senteur, fluorescente, rare ...ect.

Puis le passage au collège a balayé les modes , pour en créer de nouvelles. Mais qui dit passage au collège dit aussi début de l'adolescence. Les modes alors, sont devenues vestimentaires.
Les sacs derniers cris étaient les sacs Hello Kitty, que toutes les filles In avaient. 
Puis les chaussures y sont aussi passées avec les premières converses, les premières bensimons.
Et enfin, les bracelets en forme d'animaux, qui furent à la mode lors de ma seconde.

Actuellement, gardant des enfants régulièrement, je sais que les modes sont aux séries américaine qui fleurent bon le Disney Channel. J'ai nommé Violetta, jeune adolescente qui chante en secret, et multiplie les conquêtes amoureuses
Un nouveau phénomène vient aussi d'apparaître, il s'agit des bracelets en noeuds élastiques, de différentes couleurs, venant des USA, ce bracelet appelé rainbow loom fait fureur ! 



En définitive, les modes évoluent, et nous apprennent de nombreuses choses . Une petite liste d'exemple :
La rareté ( Car les feuilles Diddls blanches, avec le i de diddle sans fioritures, venaient d'Allemagne , oui monsieur ! )
L'adresse ( Avouez que tirer en plein dans le mille, un calot oeil de chat plus gros que mon poing, c'est la class ! )
Le buzness ( échanger deux draco feu contre un dragon aux yeux bleus, sérieux hein ? )
L'instinct de la collection ( amassez, triez, contemplez, toutes ces cartes yu gi ho ... )











Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

un commentaire, une question, une suggestion, contestation, protestation, compliment, exclamation.... tout ceci de manière constructive et aimable :)