Monceau, Paris
Par une froide après-midi de mai je me suis promenée dans le quartier du parc Monceau, et me suis souvenue de tous ces bons souvenirs d'enfance que l'on a tendance à trop vite effacer.
Les pains au chocolat, les boissons chaudes et les petits Lu glissés dans la poche sont des détails qui tels la madeleine de Proust nous prennent à la gorge et nous font revenir 15 ans en arrière.
Et là on s'aperçoit qu'on a bien trop honte de ce qu'on est devenu, nous aussi on aimerait bien s'ébattre comme un enfant dans l'herbe, courir après les cygnes et grimper dans les arbres. S'imaginer des histoires de bandits, de princesse et de voleurs qui tapageurs et l'oeil narquois sont toujours présent dans la vieille malle à histoire de votre mémoire. Ils sommeillent, et il ne tient qu'à vous de les réveiller, d'épousseter leurs capes colorées, de raviver la flamme de votre enfance.
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